Comment notre âme d’enfant peut influencer la relation avec notre cheval ?
Enfant, nous ne pensons qu’à faire ce qui nous plaît, à jouer et s’amuser !
Adulte, nous perdons parfois cette partie de nous, qui pourtant est toujours vivante, mais parfois endormie.
Adulte, nous sommes focalisés sur nos obligations et responsabilités, en oubliant parfois le côté fun.
Nous faisons passer les autres avant nous, ou les obligations avant le plaisir et le jeu.
On peut choisir de faire les choses pour le plaisir de l’activité elle-même, ou dans le but d’avoir un résultat, une récompense. On parle de motivation intrinsèque, ou extrinsèque.
On peut faire une séance avec son cheval car on se sent obligé de le travailler, car il y a une raison extérieure, un but précis, par exemple :
– le travailler pour qu’il perde du poids
– le faire monter en van car il doit partir en concours
– lui apprendre telle figure pour un spectacle
– lui apprendre à sortir seul en extérieur pour aller rejoindre cette amie
etc…
Il s’agit d’activités (peu importe lesquelles) faites pour la récompense qui vient de l’extérieur, et dans le but d’obtenir un résultat, de réussir (motivation extrinsèque).
On peut aussi faire une séance car on a ENVIE profondément de passer du temps avec notre cheval, et car ça nous procure de la joie, dans l’activité en elle-même.
Quand on a super envie de faire quelque chose, il s’agit d’un élan qui vient de l’intérieur, un élan du cœur (ou des tripes, bref on se sent appelé de l’intérieur).
Dans ce genre de situations, quand on fait les choses par joie, et non par « obligation », être motivé devient plus facile, et la relation avec notre cheval ne peut que s’améliorer non ?
Peu importe ce qu’on fait avec son cheval, demandons-nous si :
– nous aimons cette activité, ou si nous nous sentons obligés ?
– lui aussi aime ce qu’on lui propose, ou s’il a du mal à être motivé (on peut alors essayer d’autres activités avec lui, ou varier les séances) ?
– on recherche la réussite à tout prix, ou si l’on recherche la joie du moment ?
– notre cheval se sent bien (joie, sérénité) ou s’il est stressé (pression, cherche à trop bien faire, de peur de la punition, ou de peur de ne pas avoir de récompense) ?
– Nous restons dans la joie peu importe le résultat obtenu (réussite ou non de l’exercice) ?
Ces questions nous aiderons à voir quand nous sommes en motivation intrinsèque ou non, et quand nous nous rapprochons de la joie, ou du stess.
Il est bien entendu possible de vivre aussi une combinaison des 2 motivations (intrinsèque et extrinsèque). Par exemple :
– Aller en trotting avec notre cheval car on ADORE ça, et qu’en même temps, cela muscle et fait mincir notre cheval (but, objectif de résultat, + joie ).
Ce que je pense qu’il faut éviter, c’est de se focaliser uniquement sur une récompense extérieure, sur un objectif précis à atteindre, tout en négligeant ce que notre âme d’enfant réclame.
Par exemple, se focaliser sur :
– l’argent qu’on va recevoir, tout en détestant notre job (motivation externe uniquement)
– monter son cheval car il doit rester en bonne forme physique, tout en ayant absolument aucun plaisir à le monter.
– être super content quand le cheval fait ce qu’on lui demande (on réussi et il réussi !), et triste ou énervé quand le cheval ne répond pas à nos demandes (on considère cela comme un échec).
Fonder une belle relation avec son cheval, c’est apprendre à être satisfait et dans la joie peu importe le résultat, peu importe si on « gagne » ou on « perd ». C’est comme jouer à un jeu, et tellement aimer ce jeu qu’on s’en fiche de perdre ou de gagner.
On préfère gagner, bien sûr haha, mais on ne se sent pas super mal quand on perd, car au final, on s’amuse en jouant, et pas simplement en gagnant !
Peut-être qu’avec ton cheval, tu à des moments où :
– tout ne fonctionne pas comme tu voudrais, et le prends personnellement, tu te sens mal, et tu te compares aux autres, en te dévalorisant
– Tu es content quand ton cheval obéit et mécontent quand il dit « non »
– Tu vas te sentir fièr(e) quand tu réussi à faire un exercice avec ton cheval, et fâchée ou frustrée quand tu n’y arrives pas.
Alors, le conseil que je te partage (c’est le conseil que je me donne à moi-même) c’est :
– Places ta JOIE en priorité dans ta vie, et dans tes relations.
Regarde ce qui te procure de la joie et fais le.
Choisis la joie et focalise-toi sur elle.
Ne te focalises pas sur la réussite ou sur l’échec, sur « gagner » ou « perdre », mais sur la JOIE.
Elaine