La fausse fermeté
Lorsque j’observe les personnes autour de moi, je me rend compte que pas mal de conflits émergent, entre le cheval et son propriétaire, lorsque la personne est très ferme avec son animal.
Se montrer ferme ? Ne pas l’être assez ?Où est le juste milieu ? Comment on sait si les conflits que l’on rencontre viennent d’un manque de fermeté, ou d’un excès ?
D’après mon expérience, ce n’est pas vraiment la fermeté qui constitue le noyau du problème. C’est notre manière de mettre cette fermeté en place. Si on se montre ferme par peur de ne pas avoir un cheval bien éduqué, ou pour éviter la critique d’un autre cavalier, ou parce qu’on a peur des réactions du cheval, alors on va être dans l’excès de fermeté. Ou plutôt devrais-je dire, dans une « fausse fermeté ».
Pourquoi ? Car on se crispe, on a peur, on appréhende quelque chose (à court, moyen, ou long terme).On a alors l’impression d’être ferme, on se dit qu’on va au bout de notre demande, alors qu’on ne fait que mettre de l’huile sur le feu.
La vrai fermeté, qui sera utile à l’épanouissement de la relation, c’est quand on sait prendre notre place, on sait ce que l’on veut, et ce qu’on ne veut pas. On ose s’affirmer, sans qu’il y ait de peur cachée derrière. On reste calme et ferme, nos gestes sont fluides, doux, mais on a une idée très claire de ce que l’on souhaite.À mon sens, la fermeté, c’est être doux, sûr de soi, savoir ce que l’on veut, aller au bout, ET aussi être flexible.
Sans flexibilité, on peut parfois devenir dure, crispée, et manquer de tact. Et quand on nous dit qu’on manque de fermeté, et qu’on est trop laxiste ? Que faire ? Ce qui parait laxiste pour un ne l’est pas pour l’autre…
Certains mettent des limites à un endroit où je n’en met pas avec mes chevaux, et il n’y a pas de « ceci est la meilleure manière de faire au monde, pour TOUS les chevaux, non. Ce qui me parait important, c’est de savoir ce que l’on veut, et de l’expliquer avec clarté, et assurance au cheval. De ne pas s’arrêter alors que le cheval n’a pas compris, mais en même temps ne pas s’acharner non plus ! Subtile ? je sais oui.
Et si la fermeté, ça s’apprenait ? Les chevaux ont besoin d’être au clair sur ce que l’on attend d’eux. Qu’est-ce qu’on les autorise à faire ? qu’est ce qui est interdit ? Comment leur faire comprendre ?
Cela commence dans ta tête à toi : qu’est ce qui est important pour toi ? Qu’est ce qui te fait te sentir mal à l’aise ou en danger ? C’est là que tu vas mettre une limite en place.
Les gens me demandent parfois « est-ce que je peux laisser mon cheval se gratter sur moi ? », et je leur répond : « est-ce que cela te convient à toi ? »On est souvent tellement focalisé sur « est-ce que ça c’est bien, ou c’est mal ? » qu’on en oublie de s’écouter.
C’est ce qu’on va aller explorer de plus près, dans ma formation en ligne « Confiance », pour être plus à l’aise avec son cheval, et plus confiant dans le fait de le monter. On va aller voir ce qui te bloque TOI pour avoir davantage confiance à pied et à cheval. Comment tu peux poser tes limites de façon saine et sereine.Comment tu peux apprendre à prendre ta place de manière douce et ferme à la fois.
On va aller explorer 4 grands Piliers, durant 5 mois (de mai à septembre !). – Confiance en soi
– Confiance du cheval en lui
– Confiance de notre cheval en nous
– Faire confiance à notre cheval
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