Mars Attaque
Nous sommes le 1er Mars, et je suis malade depuis hier…
Ce matin, ma meilleure amie me rappelait que c’est normal, nous sommes en MARS !
En vérité, chaque année, je sens mon énergie faiblir au mois de Mars, sans vraiment en connaître la raison. Alors, j’en profite pour prendre du repos et du recul sur les deux mois qui viennent de s’écouler. Qu’est-ce qu’ils m’ont permis de comprendre, et d’apprendre ?
Faites-vous aussi ce genre de bilan ?
Chaque jour, j’écris dans un cahier. J’écris ce qui me vient, ce qui demande à sortir, à être mis en lumière, exprimé. Souvent, j’écris des choses que je ne dirais à personne, ou dont je veux absolument me rappeler. M’exprimer par l’écriture m’aide beaucoup à évoluer, et … à ne pas devenir trop folle ! haha !
Chaque jour, nous avons tellement de pensées et d’inquiétudes, qui se créent en nous, qu’il est important de les relâcher, que ce soit par l’écriture, ou d’autres moyens.
Chaque jour, j’essaye d’accomplir ce qui me tient à coeur, et ce à quoi je me suis engagée, sans y arriver à chaque fois. La vie d’entrepreneur est souvent remplie de pression psychologique, pour arriver à vivre de ce qui nous passionne. Pas facile tous les jours, même si je n’échangerais pour rien au monde !
Je sais que pour moi, ce mois de Mars sera placée sous le signe du :
– repos physique (dormir davantage !)
– repos mental (méditer +, passer moins de temps sur mon téléphone)
– manger plus de fruits et légumes (déjà commencé en février)
– boire 1,5 L / jour (habitude déjà mise en place en février)
– marcher plus souvent, avec mes juments et ma chienne (tellement ressourçant pour tout le monde !)
– écrire davantage (appel de mon âme qui me rappelle que je suis ici pour écrire et partager)
En janvier, j’avais décidé que mon mot de l’année serait FIERTÉ
Je me pose chaque jour la question : qu’est ce qui va me rendre fière de moi ?
Certains jours, c’est la fierté d’avoir réussi à boire ces 5 verres d’eau ! D’autres jours, c’est la fierté d’avoir créé du contenu de qualité pour mes élèves (de mes programmes en ligne).
Ces derniers jours, je me force à prendre davantage de vrai repos (physique et mental), et quand j’y arrive je me sens fière. Parfois, nous sommes tellement dans l’état d’esprit « travail – travail – travail », pour faire vivre nos entreprises, que nous en oublions que le repos fait partie du travail.
En Mars, souvent j’ai une baisse de moral, peut-être lié au manque de luminosité de ces mois d’hiver ? J’ai repris un complément de vitamine D, pour m’aider, et je fais le plein de vitamine C avec des kiwis.
J’ai pu observer que mes chevaux ont beaucoup gagnés en calme depuis qu’ils sont au box.
En Alsace, nous avons eu une tempête en février, qui m’a fait rentrer mes juments au box, par sécurité. Au départ, les comportements qui sont ressortis étaient de l’impatience (surtout pour Ecume, qui tolère très mal le box). Tourner en rond dans le box, gratter le sol… signes évidents que le box n’était pas vraiment apprécié (surtout pour des chevaux habitués à vivre H24 dehors).
Lorsque je suis contactée par des personnes ayant des chevaux stressés, ce que je demande presque immédiatement, c’est quel est leur mode de vie. Des chevaux qui sont dehors + de 6H par jour (avec moyen de grignoter herbe ou foin pendant ce temps, pas des chevaux mis en paddock en sable ou boue, sans manger) seront déjà bien moins stressés que les autres.
Il convient de respecter au maximum leurs besoins naturels, afin de les aider à rester équilibrés physiquement et mentalement.
D’ailleurs, à propos de cet équilibre, en 2019 je n’ai pas forcément respecté MES besoins, mangeant souvent trop, ne buvant pas assez, et restant de trop longues heures immobiles, soit dans les transports, soit devant mon ordinateur (pour travailler ou regarder des séries).
Il y a toujours des périodes au cours desquelles nous auront tendance à avoir un côté de notre vie en déséquilibre. Trop / Pas assez … et alors ?! On peut réajuster le jour d’après, la semaine d’après… c’est lorsque le déséquilibre dure trop longtemps (des semaines, des mois, des années) que les problèmes (physiques ou émotionnels) arrivent.
Aujourd’hui, je me suis forcée à aller me promener 45 min avec ma jument Silver, et Brooklyn, ma chienne. C’était hyper agréable, avec ce soleil magnifique, et les arbres en fleurs (de belles petites fleurs blanches).
Silver adore se promener, être avec moi, et si elle reste au paddock (ou au pré) toute la journée, elle n’est pas malheureuse… mais je la vois toujours comme un chien qui est trop heureux de voir son maître, peu importe le moment de la journée ! Elle adore jouer, travailler, se promener.. alors que Ecume est plus indépendante.
Alors, en quoi mes chevaux ont-ils gagnés à être au box ?
Elles mangent du foin, et ont pu perdre du poids (à l’herbe, elles prennent vite du ventre, du gras un peu partout….)
Elles sortent minimum 5H / jour au paddock avec filet à foin.
On travaille leur patience, pour entrer au box et sortir du box.
On rajoute du PLAISIR dans le box, pour le rendre agréable (de bonnes choses à manger dedans, qu’elles n’auront pas en étant dehors).
C’est la partie la plus importante, le PLAISIR.
Souvent, on ne le prend pas assez en compte dans nos vies, surtout si l’on a été éduqué dans le sens du « le travail doit passer avant le plaisir ! » .
Pourtant, lorsqu’on prend du plaisir, on a envie de travailler non ?
Ecume avait (par le passé) tellement de mal à accepter le confinement en box, qu’elle développait des maux de ventre. Je crois que c’est d’ailleurs le cas de nombreux chevaux, sauf que cela n’est pas détecté, ou pas tout de suite.
Qu’est ce qui a changé alors ?
– On a changé de box (le box dans lequel elle était la rendait très nerveuse… )
– Elle a du foin en vrac et plus en filet à foin (cela ne lui convenait pas, car elle aime prendre un peu de foin, et le tremper d’elle-même dans son seau d’eau)
– Elle a le foin juste à côté de l’eau (pour pouvoir tremper facilement son foin)
– Elle reçoit sa ration (mélange sans céréales + compléments) dans le box, quand elle rentre du paddock. Cela signifie qu’elle se réjouit de rentrer manger quelque chose de différent, de ce qu’elle a eu dehors). Le box a donc ses avantages ! On y trouve des choses très chouettes à manger ! (on peut aussi cacher des carottes dans le foin).
– Elle a des probiotiques (aide à apaiser le cheval en prenant soin de sa flore digestive. Beaucoup de nervosité provient de gênes ou douleurs gastriques).
– Nous travaillons sur la relaxation, la patience, avec des techniques que j’enseigne dans mon programme en ligne :
https://elainewagner1.simplero.com/page/119149
La mise au box a mis en lumlère des comportements dont je n’avais pas conscience, et nous avons donc pu travailler dessus, et faire progresser mes chevaux sur leur capacité à se décontracter face à des situations difficiles, par exemple :
– stress à l’idée de sortir du box
– stress à l’idée d’y entrer (et d’être enfermé)
– impatience face à la nourriture + confinement
– impatience en mettant le licol
– impatience et nervosité inexpliquée (douleurs observées chez ma jument Silver)
– nervosité observée en moi, face aux émotions de mes juments
Le fait de prendre conscience de cela m’a permis de mettre en place des stratégies pour apporter davantage de bien-être à mes juments, et à moi-même.
Mes projets pour les mois à venir prennent forme peu à peu.
Ne soyons pas trop pressés, profitons de chaque instant
Belle soirée à vous !
Elaine et ses animaux